Aujourd’hui, nous allons voir un poste vital au sein d’une caserne, le poste de chef de centre (adjoint). En quoi consiste ses missions ? Quel est son rôle au sein d’une caserne ? La quantité de travail est-elle gérable ? Vous allez tout savoir dans la suite de cet article. Vous souhaitez devenir chef de centre mais vous avez peur des difficultés rencontrées ? Au travers d’interviews, de captures d’écrans fournies par les chefs de centres, vous allez voir les différentes tâches qu’incombent le poste de chef de centre.
Nous allons nous rendre au CSP Ingwiller. Qui dit CSP dit un effectif plus grand, donc plus de travail. Voyons ce qu’en pense le blak120.
- Depuis quand êtes-vous chef de centre (adjoint) ?
Je suis chef de centre adjoint depuis le 22/08/2014, et chef de centre depuis le 03/10/2014.
- Quelles sont vos tâches quotidiennes ?
Les tâches qui nous incombent sont séparées entre moi et mon adjoint. Sinon, nos tâches quotidiennes sont de traiter les demandes de promotions, de formations et de mutations, d’assurer un suivi des personnels du centre et des responsables, de veiller au bon fonctionnement du centre (nombre de personnels disponibles, etc..), et, tout les 8 jours, d’établir le budget du centre.
- En tant que Chef d’U.T, quelles sont vos missions ?
Nos missions principales restent le transfert des VSAV vers les CS et CPI rattaché à notre UT le temps de leur désinfection.
- Pouvez-vous nous joindre des captures d’écrans des outils à la disposition du chef d’U.T ?
- Le fait d’être en CSP change la diversification des missions ?
Mise à part que l’on est amené à gérer un plus grand nombre de personnels et que l’ont a en plus l’UT à gérer, il n’y a pas de grands changements comparé au CS/CPI.
- Être chef de centre et en même temps chef d’U.T présente des difficultés particulières ?
Le rôle de Chef d’UT étant un statut beaucoup moins « développé » que celui du Chef de Centre, pour ma part, le fait d’être en plus chef d’UT ne me rajoute pas des difficultés particulières.
- Devenir chef de centre demande des qualités particulières ?
Je pense que oui, car la charge de travail et la rigueur demandée est assez élevé.
- La communication doit être de rigueur en tant de chef de centre ?
Comme dans n’importe quel poste à responsabilité, la communication doit bien évidement être « de rigueur ».
- Le poste de chef de centre adjoint présente des difficultés d’adaptations au début ?
Quand je suis arrivé au CS Ingwiller en tant que CDCA, il est vrai que j’ai mis une petite semaine à bien me rappeler toutes les tâches que j’avais à faire. Après, si le chef de centre nous explique bien notre rôle, je pense que l’adaptation se fait rapidement.
- Malgré le fait que vous êtes chef de centre en CSP, la même quantité de travail est présente ?
La charge de travail varie tout de même un peu en fonction du statut du centre, un CPI pouvant accueillir 26 personnes, alors qu’un CSP peut en accueillir 60. On a donc plus de monde à gérer. Sinon, la charge de travail est sensiblement la même.
- Quelques mots à dire pour les personnes qui souhaitent devenir chef de centre (adjoint) ?
Ce que je dirais c’est déjà de s’armer de patience, car il y a beaucoup de postulants pour relativement peu de postes. Ensuite, il faut vraiment être motivé, car la charge de travail peu être assez élevée dès le début.
Comme vous avez pu le voir, quand on devient chef de centre au sein d’un CSP, automatiquement, les CDC deviennent chef d’UT.
Les missions des chefs d’U.T ne présente pas de difficultés particulières. La diversification des missions en CSP augmente, puisque l’effectif est plus grand. Mais les tâches quotidiennes restent les mêmes. Nous allons nous rendre au sein du CS Niederbronn-les-Bains. Le Gabodd, chef de centre adjoint nous donne son ressenti sur le poste de chef de centre en CS.
- Depuis quand êtes-vous chef de centre (adjoint) ?
Depuis le 21 novembre 2014.
- Malgré le fait que vous êtes en CS, la quantité de travail reste la même ?
Effectivement, toujours autant de travail, entre les conflits pour les stages, les promotions, gérer ses responsables, c’est le même bazar. De plus, on doit faire avec un budget un peu moins conséquent qu’en CSP, ce qui n’est pas toujours facile.
- Le fait d’être en CS, diminue la diversification des missions ?
Pas totalement. Certes, on n’a plus le PCC, le FPTRT, le VRAD etc. Mais vu que ses véhicules ne décalent pas souvent, c’est pas très grave. Par contre, le seul hic, c’est que les gardes de nuit sont réservées au CSP.. Et de plus, on doit passer les gardes renforts chaque semaine, selon la demande du Chef d’UT, ce qui n’est pas toujours simple.
- Pouvez-vous nous résumer votre carrière en quelques lignes ?
Ma carrière a été très compliqué… Déjà à peine commencer, que mon CDC m’avait pourri mon dossier, donc pour trouver un poste et un centre, c’est pas toujours bon. Mais comme quoi, même si on a un dossier pourri, on peut toujours se rattraper. J’ai été Responsable Pharmacie, puis Chef de Section, puis Chef de Centre Adjoint et cela dans le même centre. Ce qui n’est pas toujours facile, pour se faire respecter quand on sort d’un poste de responsable à chef de centre…
- Quelles sont vos tâches quotidiennes ?
Mes tâches quotidiennes : Vérifier les plannings pour les formations du lendemain ; Vérifier l’état des véhicules, ainsi que des matériels ; Vérifier si tout le monde a ses EPI ; Vérifier si les heures de CdG sont toutes posées. Après chaque semaine, je demande un bilan à mes responsables, afin qu’il prévoit un budget pour la semaine suivante.
- Le temps d’adaptation aux tâches quotidiennes diminue suite au fait d’être CS ?
Oui, mais vu que sur le serveur 2, j’étais CDCA dans un CS, ça n’a pas été long pour s’adapter. Mais pour s’adapter, c’est vrai que ça change. Mais quand j’ai pris ma fonction de CDCA, on était encore CSP, et là j’avoue, c’était assez compliqué, mais bon. Après ça dépend de la personne, certaines personnes arrivent à mieux apprendre que d’autres. Et une de mes qualités, c’est que j’apprends très vite. De plus mon CDC était là pour me former, et là dessus, j’ai rien à redire, à part que quand on est bien formé, on ne peut qu’évoluer.
- Pouvez-vous nous résumer vos différents outils que vous avez mis en place dans votre CS ?
Pour les demandes d’EPI, nous avons mis en place un google docs, qui permet au Responsable Habillement et aux CDC, d’avoir un historique des demandes d’EPI. Ensuite, pour ce qui est du reste, nous avons mis en place, différentes notes de service interne au centre, qui ont différentes fonctions, bien précises.
- Quelques mots à dire pour les personnes souhaitent devenir CDCA au sein d’un CS ?
Pour ceux qui veulent devenir CDCA, déjà, il faut aimer le travail en équipe. Si vous ne formez pas un bon binôme avec le Chef de Centre, c’est fichu, le CS est voué à l’échec. Ensuite il faut avoir un bon sang froid, car ça arrive que certains sapeurs s’acharnent sur les CDCA, alors qu’il n’y a rien à voir (ça m’est arrivé il y a 2 jours..). Ensuite, il faut aimer avoir beaucoup de travail, des consignes à respecter, etc. Enfin bref, il faut avoir du temps libre pour exercer ce travail.
Passons maintenant au ressenti d’une chef de centre d’un CPI ? Trop peu de travail ? Quantité assez rare ? Vous allez tout savoir ! Nous allons à la rencontre du Babouille
- Depuis quand êtes-vous chef de centre ?
Je suis Chef de Centre depuis le 15/06/2014.
- Le fait d’être chef de centre dans un CPI, change énormément de choses ?
Être Chef de Centre d’un CPI ne change pas énormément de choses pour moi, les tâches sont les mêmes, nous sommes juste amenés à diriger une équipe plus restreinte, il faut donc parfois jongler pour équilibrer les disponibilités de chaque section.
- Comment établissez-vous le budget ?
Le budget a été répartis en fonction des services bien avant ma nomination au poste de CDC, depuis ma nomination, nous avons fait des modifications afin de pouvoir tenir jusqu’à la fin du mois avec le budget périodique. Le budget véhicules est le plus important et le moins important est le budget équipement.
- La quantité de travail est t-elle la même ?
Je dirais que la quantité de travail est quasiment identique, il y a forcément moins de surveillance pour le matériel car les véhicules sont moins nombreux. Mais un CDC d’un CPI a autant de travail qu’un CDC de CS ou CSP.
- Le temps d’adaptation aux tâches quotidiennes est t-il diminué suite au fait d’être en CPI ?
Je ne pense pas, les tâches sont les mêmes Quel que soit le centre auquel nous appartenons.
- Les tâches quotidiennes en CPI diffèrent t-elles du CS ?
Non. Il faut toujours entretenir les locaux, les véhicules, ses EPI, faire du sport. Seul la taille du Centre change ainsi que les véhicules affectés.
- Avec votre adjoint, chacun de vous deux a une quantité de travail correcte ?
Bien sûr. Au sein du CPI Urmatt, le CDC et son adjoint n’ont pas de tâches déterminées. Celui connecté au moment où des tâches sont à réaliser les réalises. Cela évite de se retrouver face à des indipos de véhicules ou d’autres soucis en cas d’indispo du CDC ou CDCA.
- Beaucoup de personnes disent que les CPI sont ennuyeux, est-ce vrai ?
Pour avoir connu Urmatt en CSP, CS et CPI, je ne suis pas d’accord avec cette affirmation. A ma grande surprise, il y a de nombreuses interventions même en CPI. L’effectif réduit permet d’avoir une meilleure proximité avec tous les joueurs.
- La diversification des tâches en CPI est t-elle diminuée ?
Pas du tout, aucune tâche n’est supprimée parce que le Centre est un CPI.
- Avez-vous des conseils à donner aux personnes qui souhaitent devenir chef de centre adjoint au sein d’un CPI ?
Le poste de CDCA est un poste demandant plus de disponibilités qu’un CDS ou RF. Il faut savoir travailler en binôme afin d’avancer ensemble pour le bien du Centre.
- Quelques mots à dire ?
Je remercie le Lieutenant Luludu6725 qui va permettre de mettre en avant le CPI Urmatt et démontrer que le statut de CPI n’est en aucun cas un frein à l’avancement d’un joueur.
Résumé des interviews:
- En CSP, les tâches quotidiennes restent les mêmes. Une nouvelle fonction est attribuée, c’est la fonction de Chef d’U.T. Comme nous l’a dit blak120, cette fonction ne demande pas beaucoup de travail.
- En CS, quelques contraintes s’imposent. En effet, les tâches quotidiennes restent les mêmes, certes, mais le budget demande beaucoup plus de réflexion car en CS, le budget hebdomadaire fourni par le Groupement est diminué.
- En CPI, les tâches quotidiennes restent les mêmes, mais une charge de travail est beaucoup moins présente que les autres types de centres. Mais en aucun cas, le statut CPI est un frein à l’avancement. Au contraire, les chefs de centres ont une meilleure proximité avec les joueurs.
SPP54 , chef de centre adjoint au sein du CPI Brumath nous donne gentiment un ressenti du poste de chef de centre adjoint :
Dans cet article, je vais vous décrire le poste de chef de centre adjoint du Lieutenant SPP54 au sein du CPI Brumath. Recruté le 3 octobre 2014 au sein du CPI Brumath, » j’ai pu découvrir beaucoup de nouvelles responsabilités. En effet pour devenir CDCA il faut savoir être organisé, beaucoup de tâches à faire comme les heures de chef de garde à placer, les gardes déportées, le budget ce qui est important, la gestion des plannings si tout est correct par rapport aux sections. L’essentiel c’est d’être à l’écoute des joueurs et avoir une bonne ambiance. Le CPI Brumath a un objectif, c’est de repasser CS malgré des hauts et des bas , le centre ne lâche pas les efforts ! On est tous unis les uns comme les autres. Une bonne communication entre la direction est un point essentiel également. Le cdca et le cdc doivent se partager les tâches et ne pas tout faire tout seul.
Merci à ces 4 personnes d’avoir participé.
A propos de Luludu6725
Lieutenant et chef de section dans le jeu au sein du CPI Urmatt. Jeune sapeur pompier au sein du 67 depuis 3 ans. Passionné par les hommes du feu, et surtout passionné d'informatique. Je réalise des articles sur le blog pour vous faire découvrir plusieurs choses par des interviews, images. Je compte bien devenir SPV !